-> Ecouter le message du dimanche 29/11/2020 présenté par Samuel.
Et aussitôt il contraignit ses disciples de monter dans la nacelle, et d’aller devant lui à l’autre rive, vers Bethsaïda, tandis qu’il renvoyait la foule. Et leur ayant donné congé, il s’en alla sur une montagne pour prier. Et le soir étant venu, la nacelle était au milieu de la mer, et lui, seul à terre.Et les voyant se tourmenter à ramer, car le vent leur était contraire, vers la quatrième veille de la nuit, il vient vers eux, marchant sur la mer ; et il voulait passer à côté d’eux. Mais eux, le voyant marcher sur la mer, crurent que c’était un fantôme, et ils poussèrent des cris ; car ils le virent tous, et ils furent troublés. Et aussitôt il parla avec eux, et leur dit : Ayez bon courage ; c’est moi ; n’ayez point de peur. Et il monta vers eux dans la nacelle, et le vent tomba. Et il furent excessivement frappés et étonnés en eux-mêmes. Marc 6 v 45-48.
Une nuit, un homme fit un rêve.
“Il rêva qu’il marchait au bord de la mer en compagnie du Seigneur. Sur le fond du ciel, il voyait se dérouler les scènes de sa vie. Il remarquait, dans chaque scène, deux traces parallèles de pas dans le sable.
L’une était la sienne; l’autre celle du Seigneur.
À la dernière scène, il se retourna pour voir ces empreintes sur la grève. Il s’aperçut alors qu’à divers moments de sa vie, il n’y avait qu’une trace de pas.Et que ces moments de marche solitaire correspondaient aux heures les plus tristes et les plus sombres de sa vie.
Intrigué, il dit à son compagnon: « Seigneur, tu m’as assuré de toujours marcher à mes côtés si j’acceptais de me joindre à Toi. Mais je m’aperçois qu’aux périodes les plus dures de ma vie, il n’y a plus qu’une empreinte dans le sable.
Pourquoi m’as-tu abandonné au moment où j’avais le plus besoin de Toi ? »
Le Seigneur se tourne alors vers lui et lui répond:
« Mon enfant, mon très cher enfant, tu sais que Je t’aime et que je ne saurais t’abandonner.
Il faut que tu comprennes ceci : si tu ne vois qu’une trace de pas aux moments les plus difficiles de ton existence, c’est qu’alors, tout simplement, Je te portais dans mes bras… »
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